Une journée de fête pour les équipes de sprint

« Avec cet événement, nous voulions vraiment faire revivre l'athlétisme après les longs mois sans compétition », explique Markus Speiser. Le chef du secteur athlétisme de la Fédération suisse de gymnastique a non seulement donné l'impulsion à cette fête de gymnastique de sprint, mais il a aussi repris sans autre forme de procès la présidence du CO. Avec ses collègues Roger Koller, Alain Croisier, Philip Salathe et un représentant de la STV Staufen, le Bâlois a mis sur pied en quelques semaines la fête de gymnastique de sprint. Une compétition qui a servi d'alternative aux traditionnels championnats FSG d’estafette-navette, qui devaient initialement avoir lieu au début du mois de mai.

La réussite de la compétition, qui s'est déroulée au stade Schachen d'Aarau, a donné raison aux organisateurs. Au total, 21 équipes étaient en lice le dimanche 4 juillet, s'affrontant dans trois catégories pour tenter de réaliser le meilleur temps. Contrairement aux championnats FSG, la compétition s'est déroulée sous la forme d'une fête de gymnastique, c'est-à-dire avec une zone de transition et sans passage de témoin. Par conséquent, chaque équipe a concouru deux fois et a donc eu la double opportunité de réaliser le meilleur chrono possible.

Une opportunité qui s'est avérée précieuse pour deux des trois lauréats de la catégorie. Ainsi, la TV Mels (catégorie M) ainsi que la STV Eschenbach/SG (catégorie L) ont pu améliorer leurs temps entre le premier et le second départ. Seul la LV Schaffhausen, vainqueur de la catégorie S, a réalisé un meilleur temps dans la première manche (note 10.56). Et même si les résultats sportifs ont eu une grande importance lors de la fête de gymnastique de sprint, le discours de la plupart des sociétés était le même : Enfin, renouer avec la compétition !

C'était également l’avis de Ralf Kurath, entraîneur d'athlétisme à la TV Mels : « Nous avons eu beaucoup de plaisir, nous avons enfin pu nous mesurer à d'autres sociétés suisses après tout ce temps. ». Le fait que cela se soit avéré si positif pour l'équipe de Mels a même quelque peu surpris l’entraîneur. « Cela a montré une fois de plus que, lors d’une compétition, les performances peuvent s'améliorer par rapport à un entraînement », explique-il. Merci l'adrénaline !

Lui et ses coéquipiers avaient une autre raison de participer à la fête de gymnastique. « Le fait de savoir que nous travaillons à nouveau pour atteindre un objectif nous a donné une motivation supplémentaire lors des entraînements », explique Ralf Kurath. Une motivation que les dix gymnastes masculins et les huit gymnastes féminines de la TV Mels ont pu confirmer avec une note finale de 9.93 et une 1^ère place dans la catégorie M.

Même son de cloche du côté de la STV Eschenbach, vainqueur de la catégorie L. « Il était agréable de ressentir enfin à nouveau une montée d'adrénaline », déclare le moniteur de la STVE Patrick Blöchliger, ajoutant « c'est bien qu'il y ait eu ce concours ». Il souligne également que cette fête de gymnastique de sprint a eu une signification particulière pour les entraînements hebdomadaires : « Nous avons enfin su à nouveau pourquoi nous nous entraînions ». L'entraînement semble avoir porté ses fruits pour l'équipe de Saint-Gall. Les 15 gymnastes masculins et les 5 gymnastes féminines d'Eschenbach ont obtenu la meilleure note au premier et au deuxième passage. Avec 9,90 points, ils ont relégué la STV Wangen SZ (9,86) à la deuxième place de leur catégorie.

Ralf Kurath et Patrick Blöchliger soulignent tous deux un autre aspect important de cet événement pour leur société. « C'était aussi un excellent moyen d'intégrer de nouveaux jeunes gymnastes dans le groupe. ». « Cela est très réjouissant », ajoute Patrick Blöchliger.

Les équipes participantes n'étaient cependant pas les seules à être satisfaites de cette rencontre. Le petit comité d'organisation l'était tout autant. « Avec 21 équipes participantes, c'est un succès pour nous. Cela montre que la situation s'améliore dans les sociétés de gymnastique après la pause due au coronavirus. », déclare Roger Koller, directeur du concours. « Nous avons pu à nouveau réunir les sociétés de Suisse et la bonne ambiance sur place nous a prouvé que nous avions raison. », ajoute Markus Speiser. Les deux hommes se réjouissent également que, outre les sociétés d'athlétisme connues, les « nouveaux venus » s'intéressent également à cette fête de gymnastique de sprint. « Cette mixité a montré que notre format a été bien accueilli par les sociétés. », conclut Markus Speiser.

• Classement