Chaque Gymnaestrada a un point culminant

  • 4 août 2023

  • Alexandra Herzog/Emilie Lambiel

  • Archiv STV

En choisissant Amsterdam comme ville hôte, la 17e World Gymnaestrada revient à ses racines. En effet, la première édition a eu lieu il y a 70 ans à Rotterdam (NED). Et il y a une trentaine d'années, en 1991, la Gymnaestrada mondiale s'est déroulée exactement sur le même site qu'aujourd'hui. La délégation suisse compte quelques gymnastes qui ont déjà participé à huit Gymnaestrada ou plus. Nous nous sommes entretenus avec certains d'entre eux.

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  1. Quelle est la Gymnaestrada qui vous a le plus marqué et pourquoi ?
  2. Comment la Gymnaestrada a-t-elle évolué au fil des années ?

Elisabeth Kreis-Fluck (Extreme meets) – 13e Gymnaestrada

1. Il s'agit certainement de ma première World Gymnaestrada en 1969 à Bâle, à l'âge de 18 ans. A l'époque, il y avait encore un groupe d'agrès suisse. Nous avons présenté notre production sur gazon et étions accompagnés en direct au piano.

2. La Gymnaestrada s'est orientée vers la gymnastique de haut niveau, mais la gymnastique « normale » a encore sa place. Par rapport à avant, beaucoup plus d'enfants y participent. Néanmoins, c'est toujours un super événement.

Olivier Guignard (Team Romandie Open Age) – 11e Gymnaestrada

1. Toutes les éditions m’ont marqué mais je retiendrais la première à Zurich et celle de Herning en 1987 qui était très chaleureuse. (Olivier est d'ailleurs né à l'époque de la 1ère Gymnaestrada, en juillet 1953, et a toujours pu fêter son anniversaire pendant la Gymnaestrada, sauf cette fois-ci.)

2. Au tout début, il y avait pas mal de productions didactiques, avec des engins. Il y a de plus en plus de gymnastique rythmique et d’acrobaties. J’ai vu de nombreuses productions avec des pyramides par exemple.

Roberto Fovini (Commission élargie de la Gymnaestrada) : 11e Gymnaestrada

1. Toutes les Gymnaestrada sont belles et intéressantes et chacune a un moment fort. Celle qui m’a le plus marqué est celle de 1995 à Berlin. Nous avons fait une Soirée suisse lors de laquelle nous sommes entrés sur scène avec deux Harley Davidson et nous avons utilisé ces motos pour notre numéro. Nous avons même eu droit à un article dans un journal local le lendemain avec une photo pleine page de notre production.

2. Au fil des années, la technique a beaucoup évolué. Il y a de nombreux groupes qui ne proposent plus seulement de la gymnastique rythmique ou de la gymnastique aux agrès, mais des numéros plus spectaculaires et théâtraux. Les fédérations dépensent également plus dans les tenues et dans le show, pour présenter quelque chose de beau. Le niveau a toujours été bon mais à présent il a encore augmenté.

Lorenz Eugster (Street Circus) – 10e Gymnaestrada

1. Je garde un bon souvenir de toutes les Gymnaestrada. C'était à chaque fois génial, comme un apéro dînatoire - toujours un peu différent, avec des ingrédients et des goûts variés. Ce qui me plaît le plus, c'est que j'ai pu apporter ma contribution gymnique à chaque fois. J'aime particulièrement les gens de bonne humeur, les visages souriants, la bonne ambiance - c'est ça la Gymnaestrada.

2. L'événement a connu une énorme évolution. Au début, les scènes étaient constituées de panneaux de coffrage sur lesquels on faisait rebondir des balles. Puis est venu le temps des téléphones portables, des appareils photo numériques et aujourd'hui, nous sommes sur les réseaux sociaux. La Gymnaestrada a donc évolué avec la société, mais c'est aussi une bonne chose.

Ruth Cornioley (Tetris Gym Valais-Wallis) – 8e Gymnaestrada

1. Les deux Gymnaestrada à Dornbirn, pour la belle ambiance, tout était parfaitement organisé. Les hébergements étaient également super.

2. Je trouve qu’il y a beaucoup plus d’acrobaties, de gymnastes qui font des saltos par exemple. De mon côté, je préfère la gymnastique un peu moins acrobatique.

Pour en savoir plus sur l'histoire de la Gymnaestrada (en anglais) :

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