«Inside Macolin», Episode 3 : Staff

Pour que les gymnastes à l’artistique ne manquent de rien à Macolin et qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes, une équipe composée d'entraîneurs, de physiothérapeutes, de collaborateurs spécialisés dans les sciences du sport et d'un team manager s'occupe des athlètes. Nous vous présentons dans ce reportage les différents membres du staff et leurs fonctions.

Les entraîneurs nationaux des gymnastes masculins et féminines s'occupent de la planification à long terme et à court terme de l'entraînement des athlètes et décident également des concours. La planification de l'entraînement est toujours axée sur les grands événements que sont les championnats d'Europe, les championnats du monde et les Jeux olympiques, avec des concours de qualification internes pour chaque grand événement. Dans leur travail quotidien, les entraîneurs nationaux sont en contact étroit avec les autres membres du staff. Claudio Capelli, l'un des quatre entraîneurs nationaux masculins, le décrit comme suit : « Nous avons une ou deux réunions par semaine, au cours desquelles tous les membres du staff font le point sur leur domaine. Sinon, il y a toujours la possibilité de discuter spontanément des choses entre nous. Cela fonctionne très bien ».

Anne-Sarah Dysli et Danilo Corti forment ensemble le duo de physiothérapeutes qui s'occupe des cadres nationaux masculins et féminins. « Notre objectif est que l'un d'entre nous soit toujours présent à chaque entraînement et à chaque compétition, afin que nous puissions apporter un soutien immédiat aux athlètes », explique Anne-Sarah Dysli. De plus, les physios des cadres nationaux établissent également des programmes d'entraînement et de musculation individuels afin que les athlètes puissent travailler de manière ciblée sur leurs faiblesses.

Anne-Sarah Dysli n'est pas seulement employée comme physiothérapeute, elle soutient également les équipes nationales en tant que collaboratrice scientifique dans le domaine du sport. L'objectif de ce travail est d'améliorer les performances des équipes nationales grâce à des projets scientifiques. « Cela comprend par exemple des tests de diagnostic de performance que nous effectuons chez l'élite et chez la relève, ce qui nous permet de comparer leur évolution. Je fais également des analyses de compétitions - actuellement, par exemple, lors des Championnats d'Europe à Rimini, où je compare les performances des équipes suisses avec celles d'autres années ou d'autres pays », explique Anne-Sarah Dysli, qui souhaite également lancer prochainement un projet de prévention des blessures des membres supérieurs - c'est-à-dire des bras et des épaules.

Rolf Thalmann est depuis deux ans le manager des deux équipes nationales de gymnastique artistique. Sa mission est claire : « J'essaie de simplifier le quotidien des gymnastes et du staff et de leur donner un peu de répit pour qu'ils puissent se concentrer sur leur sport », explique Thalmann. Mais il est aussi l'interlocuteur de la FSG, de l'Office fédéral du sport ou de l'armée. En outre, il s'occupe également de la transformation prévue de la salle du Jubilé.

David Huser, chef du sport d'élite de la Fédération suisse de gymnastique, se rend également régulièrement à Macolin pour des échanges intensifs avec son staff. « Nous sommes responsables de la création de conditions optimales pour nos athlètes tout au long de leur parcours. Pour cela, nous avons besoin de structures et d'outils de promotion qui fonctionnent et qui reposent sur une base financière solide. Ma tâche consiste à faire en sorte que les nombreux rouages différents, dont certains fonctionnent très bien, s'imbriquent les uns dans les autres, afin que nous puissions à la fois permettre le succès à court terme et garantir le succès à long terme », explique Huser.