Une quantité impressionnante de matériel

Patrick Thaler, combien de temps a duré le trajet de la Suisse à Amsterdam ?
Patrick Thaler : Entre 12 et 16 heures. Les trajets en camion ont duré 12 heures. Mon trajet en camionnette a duré 16 heures.

Quels sont les principaux défis ?
Tout d'abord, il y a les formalités douanières à remplir. Pour cela, la FSG doit déposer un important cautionnement auprès d'une banque.

Ensuite, nous devons veiller à obtenir de partout des informations précises sur le type de matériel et les quantités qui doivent être transportées. Ce n'est qu'une fois que nous avons ces informations que nous pouvons estimer le volume et ce qui peut être transporté. C'est un peu comme jouer à Tetris.

Mais nous devons rester flexibles, car la plupart du temps, ce qui arrive au final est plus grand, plus long ou plus large que ce qui était initialement prévu. En d'autres termes, toute la planification est chamboulée.

Cette année, nous avons beaucoup de chance de pouvoir travailler avec Sidler Transporte. Cela se révèle un avantage plus qu'appréciable. Ils ont 60 à 70 véhicules qu'ils déplacent en permanence et nous avons été en mesure de leur indiquer spontanément si nous avions besoin d'un utilitaire supplémentaire. Ainsi, le mercredi avant le départ, nous avons décidé que nous avions besoin d'un troisième semi-remorque. Auparavant, nous organisions tout le transport de manière privée - il nous aurait donc manqué un véhicule et un chauffeur. Mais actuellement, les matériaux sont livrés si bien emballés qu'ils peuvent être palettisés et chargés proprement. C'est un grand avantage, en particulier pour une Soirée suisse. Auparavant, les objets arrivaient isolés, presque comme dans un magasin.

Qu'en est-il des sociétés qui ont besoin des mêmes engins ?
Les groupes doivent se mettre d'accord entre eux pour savoir qui emporte quoi. La communication n'est pas toujours aussi fluide. Nous avons une liste précise de qui livre quoi. Il arrive qu'un groupe donne quelque chose à un autre, mais ne nous le signale pas. Et nous attendons alors le matériel.

Quelle est la chose la plus spéciale que vous ayez emportée cette année ?
Principalement trois structures d'anneaux et une barre fixe. Ces engins sont tout simplement énormes et lourds. Mais le plus spécial est une moitié de moto où la fourche avant est attachée avec les roues et le guidon, avec même un frein qui fonctionne.

Et à quoi ressemble votre travail sur place lors de la Gymnaestrada ?
Ici, je donne un coup de main là où on a besoin de moi. Ruedi Krummenacher et Thomas Waller veillent à ce que le bon matériel soit au bon endroit au bon moment. Ils coordonnent également en amont avec les sociétés ce qui doit arriver. C'est aussi un énorme travail de bureau.