Ecouter, comprendre, apprendre et améliorer, tel est le credo fait sien par la Fédération suisse de gymnastique (FSG) pour apprendre des erreurs du passé et réorienter avec succès l’avenir de la gymnastique sur la base de valeurs éthiques. C’est la raison qui a poussé Béatrice Wertli, directrice de la FSG, à envoyer fin août une lettre personnelle aux athlètes de cadre, anciens et actifs, qui les invitait à s’engager dans un dialogue ouvert. « Nous voulons continuer à accepter le passé et à en tirer des leçons pour l'avenir », disait-elle alors.
Au total, 330 personnes ont été contactées par écrit par la suite ; un mois plus tard, l’enquête est en grande partie terminée.
En effet, un quart des athlètes a rempli le questionnaire.
La FSG planche actuellement sur l’évaluation des 90 questionnaires reçus en retour et sur l’élaboration des étapes suivantes. Autre fait réjouissant à relever, le nombre élevé de personnes ayant répondu et s’étant également déclarées disposées à aider la fédération à façonner l’avenir, un avenir qui doit mettre au centre le développement personnel et la santé des athlètes. Les expériences des personnes contactées qui pourront être mises à profit lors de la prochaine étape de ce processus de dialogue sont un atout important pour préparer l'avenir de la FSG, ajoute Béatrice Wertli.